• Vox de Christina Dalcher

    Vox de Christina Dalcher

     

    Vox 

    De Christina Dalcher

    Editions France Loisirs

    Dystopie

     

    4eme de couverture :

    Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays.
    Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour.
    En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne.
    Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots.
    Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

    Vox de Christina Dalcher

    L'histoire : On rencontre Jean McClellan, dotée du bracelet tendance du moment : le compteur de mots! 

    Qu'est-ce qu'un compteur de mots? oh très simple, comme son nom l'indique, il compte le nombre de mots que prononce le possesseur et une fois les 100 mots prononcés, bzzzzzzzzzzz une décharge électrique....

    Qui a le droit de porter ce beau bracelet? toutes les personnes non pourvues d'un pénis. 

    Quand? Comment? Pourquoi? 
    Vous vous posez surement plein de questions, et bien je vous invite à ouvrir ce roman dystopique.
    Ne croyez pas que tout est si sombre.. Non, elles ont le droit de choisir la couleur de leur bracelet. Quelle chance! 

    Nous rencontrons donc, Jean, qui, affublée de son joli bracelet, va se voir offrir une opportunité de taille : travailler pour le président en personne en échange de la liberté de parole le temps de sa mission (il est si généreux ce président!) 

    En bref, nous entrons dans une dystopie où la nouvelle politique à vomir, camisole les femmes de la manière la plus silencieuse qui soit : Leur couper le droit à la parole, à la lecture, à l'écriture et tout ce qui est attrait à la COMMUNICATION. 

    Non la femme n'a pas besoin de communiquer, elle est là pour soutenir son époux, élever ses enfants, et s'occuper de la petite maisonnée en chantonnant (sans parole évidemment), manche à poussière à la main. 

    J'ai beaucoup aimé le sujet traité, car malheureusement, la voix de la femme, dans ce monde, est si peu entendue! Sommes nous muettes?? non! On a juste si peu d'importance.
    Dans énormément de pays encore, la femme est réduite à un rôle bien trop défini et limité, et même dans les pays développés comme le nôtre, notre voix est encore loin d'être réellement prise en considération.
    Il met en avant la facilité qu'aurait un pays à créer des lois et faire en sorte que, petits moutons que nous sommes, les appliquerions comme si nous n'aurions pas le choix. 

    C'était assez gênant par moment de faire face à cette réalité. L'autrice met en avant différents personnages, dans lesquels j'ai automatiquement balancé la plupart de mon entourage, moi compris. 

    C'était une lecture très facile à lire. L'écriture est simple, fluide. On tourne les pages sans s'en rendre compte. 
    Je ne me suis pas liée plus que cela aux personnages, mais j'ai vraiment réussi à m'identifier. 

    J'ai ressenti très fort les émotions que l'autrice à voulu faire passer : la frustration, la colère, l'injustice. 

    Mon seul bémol à cette lecture a été de découvrir, peu avant, La servante écarlate (en série), car le sujet est très similaire, et abordé un peu de la même manière. Donc après avoir vu cette série, j'ai trouvé Vox un peu répétitif. 

    A lire surtout si vous ne connaissez pas La servante écarlate. 
    Je ne connais pas La servante écarlate en livre mais la série est vraiment pas mal. Terrible, mais à voir absolument!

    « Kayla Marchal : l'intégrale
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